L’habitat et le réchauffement climatique   

Auteur : Louise CHARISSOUX

Note :

Enquête : -> L’habitat et le réchauffement climatique

Pays : France

Lieu : Paris

Langue :

Rappel des conséquences du réchauffement climatique :
Depuis le début de la révolution industrielle (XIXème siècle), l’homme a extrait du sol et brulé une très grande quantité de matières fossiles : charbon, pétrole, gaz. Cette combustion dégage des gaz à effet de serre, principalement CO2 et méthane. L’accumulation de ces gaz dans l’atmosphère entraine une modification du climat de la planète, qui était relativement stable depuis l’apparition de l’espèce humaine. Cela a plusieurs conséquences :
- hausse des températures extrêmes (chaudes et froides)
- fonte des glaciers qui augmente le niveau de la mer, qui lui-même entraine
l’érosion et la disparition de territoires en bord de mer
- augmentation des phénomènes météorologiques violents (cyclones,
sécheresses, inondations...)
- dégel des sols glacés pouvant libérer des milliers de virus potentiellement
dangereux
- etc...

3 causes principales :
Le réchauffement climatique est principalement dû aux activités humaines. Les 3 activités qui émettent le plus de gaz à effet de serre sont :
- l’industrie (production d’énergie, fabrication de produits, industrie numérique...) - l’habitat
- les transports (voitures, avions, bateaux...).

La part de l’impact de l’habitat dans ces causes :
Dans le monde, plus de la moitié de l’électricité produite est consommée par les bâtiments. Or au niveau mondial, plus de 60% de l’électricité est produite à partir des combustibles fossiles (dans des centrales thermiques). Les bâtiments émettent donc indirectement une grosse quantité de gaz à effet de serre. Concernant les émissions directes, plus de 50% des habitations sont chauffées directement au fioul, au gaz ou au charbon.
L’habitat correspond à 10% des émissions directes de GES à l’échelle mondiale, et 30% si on ajoute les émissions indirectes (électricité).

Les facteurs aggravants :
L’impact de l’habitat sur le réchauffement climatique est aggravé par plusieurs facteurs :
- la mauvaise isolation de nombreux bâtiments, notamment les plus anciens.
Jusqu’à ces dernières années, on ne se souciait pas des pertes d’énergie des
bâtiments. Pourtant il y a beaucoup de pertes inutiles par exemple par les
ouvertures portes et fenêtres, par le toit...
- l’augmentation de l’usage de la climatisation aux périodes de fortes chaleurs qui
entraine une plus forte consommation d’énergie, donc qui renforce l’émission de
GES augmentant les températures ; c’est donc un cercle vicieux
- la croissance de la consommation d’électricité à domicile par l’utilisation des nouveaux appareils technologiques à domicile comme les smartphones, les
tablettes, le streaming...

Les solutions locales/globales et les perspectives:
Les solutions globales pour diminuer l’impact de l’habitat sur le réchauffement climatique sont :
- isoler la majorité des bâtiments ; cela nécessite des aides des états pour les
plus démunis
- développer des innovations dans le domaine du bâtiment; par exemple, on sait
construire aujourd’hui des habitations autonomes qui ne nécessitent pas de système de chauffage ou de climatisation, mais cela reste coûteux donc très minoritaire.
Il existe aussi des solutions locales :
- produire de l’énergie directement dans le bâtiment sans émission de GES :
panneaux solaires sur le toit, pompe à chaleur, géothermie (chaleur puisée assez
profond dans le sol)
- arrêter la surconsommation d’énergie en changeant les comportements :
baisser son chauffage, prendre des douches au lieu des bains, éteindre les lumières en sortant de la pièce...

En conclusion, l’habitat est un gros émetteur de gaz à effet de serre, mais il existe des solutions pour diminuer l’impact. Le réchauffement climatique n’est pas une fatalité, le changement des mentalités associé à la mise en place des nouvelles technologies permettra une diminution sensible de l’impact de l’habitat sur le réchauffement climatique.

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